Suite aux récentes actualités sur l’artiste conii Gangster ,la fédération togolaise de musique, tenu de main de maître par Mr Ariel Dasssanou, dans son rôle de médiateur peut s’estimer heureux. De son vrai nom à l’état civil Nicolas Komlan Gbedenou , L’artiste promet de ne plus chanter la vulgarité et réaffirme son engagement à aider de manière constructive à l’épanouissement de la musique togolaise.
« Je suis Conii Gangster, l’artiste reconnu comme vulgaire. J’ai fait la sourde oreille. Quand la chanson ‘’Lomégno’’ est sortie, on a décrété la censure que je ne dois pas chanter ce morceau à certains endroits (…) J’ai demandé pardon à toutes les femmes qui se sont senties blessées et ont porté plainte ainsi s’exprimait l’artiste lors d’un point de presse sous la conduite du ministre en charge de la culture et du tourisme Dr Kossi Lamadokou
Il s’est agi au cours de cette rencontre de permettre à l’artiste conii de présenter de manière formelle ses excuses au ministère de la culture et du tourisme ainsi qu’à toutes les organisations de défense de droits des femmes et des enfants. Ce fut une occasion en or de plaider en faveur de l’artiste pour sa réhabilitation sur les scènes.
Au-delà de renoncer à la vulgarité dans ses chansons, l’artiste a signé une charte de bonne conduite. « Je m’engage à respecter les normes morales et éthiques en évitant la création, l’enregistrement ou la promotion de chansons à caractère obscène. Je m’abstiens de toute forme de vulgarité excessive, de langage offensant ou irrespectueux », tel est l’un des engagements pris par l’artiste dans cette charte qui repose sur plusieurs principes ou axes dont le respect des normes morales et éthiques » a confié l’artiste. Cette charte rentre dans le cadre de la promotion d’une musique responsable, et plus inspirante
Après la signature de la charte Conii a été honoré par le ministre de la culture Dr Kossi Lamadokou pour devenir un ambassadeur dans la lutte contre les chansons à caractère obscène et moraliser ses pairs.