Avec un remarquable et inattendu parcours au Caire: victoire face au Gabon (31-27), la Libye (34-19) et le Maroc (30-23), et la RD Congo (36-23) en quart de finale, puis en demi-finale le Cap Vert (32-26), la sélection algérienne a réussi à déjouer tous les pronostics.
« On a mis à la disposition de l’équipe les moyens que la Fédération avait. On avait besoin d’un déclic dans ce rendez-vous africain et les joueurs et staffs l’ont fait. Maintenant, il faut entourer cette sélection avec les moyens qu’il faut en prévision de sa participation au Championnat du Monde en 2025 et le dernier tournoi qualificatif aux Jeux olympiques en mars prochain », a déclaré la présidente de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Karima Taleb.
Le handball africain reste depuis sa création en 1974 à ce jour, une chasse gardée du trio: Tunisie-Egypte-Algérie, qui a glané tous les titres mis en jeu, laissant aux autres pays quelques places d’honneur du podium. En effet, la Tunisie avec 10 sacres, l’Egypte (9) et l’Algérie (7) sont les seules nations à avoir inscrit leurs noms en lettres d’or du palmarès continental de la petite balle.
Mieux encore, ces trois pays nord-africains sont montés ensemble sur le podium 18 fois sur 26 possibles, dominant ainsi outrageusement le handball continental. lors de l’édition-2024 en Egypte, les « Pharaons » ont dominé de la tête et des épaules cette compétition en décrochant leur 9e timbale, et surtout atteindre leur principal objectif à savoir, la qualification aux Jeux Olympiques-2024 de Paris, alors que la Tunisie, l’autre grande favorite, s’est contentée de la 3e place, après avoir été éliminée en demi-finale par le pays hôte.