Le jeudi 10 avril 2025, sous le ciel de Lomé, les murs feutrés de l’Assemblée nationale togolaise ont résonné d’un dialogue aussi stratégique que symbolique. Le très honorable Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, Président de l’Assemblée nationale, a accordé une audience à une délégation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo), conduite par son président, le Dr José Kwassi Symenouh, figure emblématique du secteur privé togolais.
Cette rencontre de haute portée institutionnelle s’inscrit dans une volonté manifeste de tisser des passerelles entre les instances législatives et les forces vives du développement économique. Elle marque une étape supplémentaire dans le raffermissement d’un dialogue républicain, nourri de synergies, de convergences et d’intérêts partagés pour un Togo prospère.
Quand le politique prête l’oreille à l’économique…
Autour de la table, il n’était point question de palabres, mais de perspectives. Au cœur des échanges : le rôle clé que peuvent jouer les entreprises dans l’essor économique du pays, la nécessité d’un cadre législatif plus favorable à l’initiative privée, et surtout, l’impératif d’une collaboration renforcée entre le parlement et les institutions économiques.
Le Président Adédzé, en fin connaisseur des dynamiques de développement, a salué cette démarche de la CCI-Togo qu’il qualifie de « lucide et responsable ». Il a réaffirmé l’engagement de l’Assemblée nationale à demeurer à l’écoute des acteurs du secteur privé, convaincu que la croissance économique passe par une meilleure prise en compte de leurs préoccupations.
Quant au Dr José Kwassi Symenouh, il a exprimé la volonté de la Chambre de Commerce d’approfondir les relations institutionnelles avec les organes de l’État, notamment le pouvoir législatif. Selon lui, les défis économiques du moment appellent à une intelligence collective et à une co-construction des politiques publiques avec les représentants du peuple.
La délégation de la CCI-Togo n’a pas manqué d’évoquer les grandes orientations de son plan d’action, articulé autour de l’amélioration du climat des affaires, du soutien aux PME/PMI, et de la promotion de l’entrepreneuriat jeune. Des projets que la Chambre souhaite voir soutenus et portés par des textes législatifs adaptés et innovants.
À l’issue de la rencontre, les deux parties ont convenu de la nécessité d’instaurer un cadre de concertation régulier. Il s’agit, pour reprendre les mots du Président Adédzé, de « faire du parlement non pas un simple bastion législatif, mais un partenaire dynamique de la vie économique nationale ».
Ce tête-à-tête entre la représentation nationale et le monde des affaires augure ainsi d’un avenir prometteur, où lois et entreprises pourraient cheminer de concert vers la consolidation d’un Togo économiquement rayonnant et socialement équilibré.