Quand les livres s’affranchissent : La Librairie Mirev s’expose au Festival de l’Indépendance à l’hôtel Lébéné

CULTURE

Au carrefour des idées et des libertés, la Librairie Mirev a déployé ses ailes au cœur de la première édition du Festival de l’Indépendance, comme un manifeste littéraire vibrant d’histoire, d’encre et de dignité retrouvée. Entre stands bien rangés et ouvrages engagés, c’est une véritable déclaration d’amour à la culture que cette maison du livre a murmurée aux oreilles des visiteurs.

Ce n’est pas un hasard si la Librairie Mirev a répondu présente à cet appel du livre et de la liberté. Depuis sa création, elle s’inscrit dans une démarche d’émancipation par les mots, un combat pacifique où les armes s’appellent roman, essai, poésie ou bande dessinée. En exposant ses trésors au Festival, elle a rappelé que la souveraineté commence aussi par la souveraineté culturelle : se lire pour mieux se comprendre, s’instruire pour mieux s’affirmer.

Une librairie en liberté surveillée par les regards curieux

Parmi les allées du festival, le stand Mirev n’était pas seulement un espace d’achat, mais un lieu d’évasion où petits et grands pouvaient voyager sans visa, juste avec une page tournée. Des œuvres de la littérature togolaise aux joyaux de la francophonie, chaque livre semblait fredonner un hymne à l’autonomie de pensée. Et comme une plume ne vaut que si elle s’élève, Mirev a aussi mis en avant de jeunes auteurs, portant haut les couleurs d’un Togo qui pense, qui rêve, et qui écrit

En s’inscrivant dans cette première édition du Festival de l’Indépendance, la Librairie Mirev n’a pas seulement exposé des livres : elle a exposé une vision, celle d’un avenir nourri par la lecture, celle d’un peuple qui refuse l’ignorance comme héritage. Chaque page proposée était une bouffée de liberté, chaque lecteur un citoyen éclairé.

À l’heure où les nations célèbrent leurs victoires passées, Mirev nous invite à conquérir notre avenir par l’intelligence. Elle nous rappelle que si la liberté s’écrit dans les constitutions, elle se vit surtout dans les livres. Et pour cette première édition du Festival, c’est une certitude : la Librairie Mirev a su tourner la page de l’anonymat pour écrire en majuscules son rôle dans l’histoire culturelle togolaise.