En cette après-midi empreinte d’une chaleur humaine toute particulière, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du Togo s’est transformée en scène de célébration, de reconnaissance et d’engagement. À l’occasion de la fête du Travail, le 1er mai 2025, l’institution, sous la direction rigoureuse et visionnaire de Mme Ingrid Awadé, a réuni travailleurs, partenaires sociaux et artistes dans une communion festive, marquée par la présence remarquée du ministre Gilbert Bawara, venu en messager de la solidarité gouvernementale
Dans un discours à la fois lyrique et porteur de sens, le ministre de la Réforme du Service Public, du Travail et du Dialogue Social , Gilbert Bawara, a rappelé avec conviction que derrière le concept d’Assurance Maladie Universelle (AMU), c’est la solidarité qui résonne comme le véritable fil conducteur. Une solidarité intergénérationnelle, interprofessionnelle, entre ceux qui œuvrent au quotidien et ceux en quête d’insertion, entre secteurs public et privé.
« L’Assurance Maladie Universelle est une chaîne de solidarité qui lie toutes les couches sociales, un pacte silencieux entre les âges et les activités », a-t-il laissé entendre, dans une belle paraphrase de son propos. Et de saluer l’initiative de la CNSS qui, en réunissant sous le même toit plusieurs entités et sociétés, donne vie à cet idéal collectif.
Le président de la République en filigrane de chaque réforme
L’orateur a tenu à rendre un hommage appuyé au chef de l’État, saluant son engagement constant en faveur d’un climat apaisé, socle de tout progrès durable. Il a évoqué les réformes ambitieuses engagées, citant notamment la récente inauguration d’un bâtiment moderne de la CNSS, comme une preuve tangible d’un État en marche.
« Le Togo avance parce que sa gouvernance écoute, anticipe et agit », a-t-il martelé. À travers la revalorisation des salaires, le recrutement massif d’enseignants, la modernisation des infrastructures scolaires et sanitaires, le gouvernement, selon lui, pose les pierres d’un édifice social résilient et inclusif.
Les doléances, pierres angulaires du dialogue social
Jamais éloigné des préoccupations concrètes des travailleurs, le ministre a partagé les doléances exprimées par les organisations syndicales. La première : l’intégration des travailleurs du secteur informel dans le dispositif de l’AMU. Une ambition en cours de concrétisation, grâce à un dialogue permanent avec les acteurs concernés. La seconde : la revalorisation des pensions. « Nous entendons les revendications, mais pour y répondre durablement, nous devons, ensemble, redoubler d’efforts et d’abnégation », a-t-il exhorté.
Pour égayer les cœurs et faire vibrer les âmes, plusieurs artistes togolais ont gratifié l’assistance de prestations musicales riches en rythmes et en émotions. Une manière artistique de célébrer le labeur, l’endurance et l’espérance.
Ce 1er mai à la CNSS aura été bien plus qu’une simple célébration. Il aura été le théâtre d’un engagement renouvelé envers les valeurs du travail, de la solidarité et de l’humanisme. Le ministre, dans un élan de fraternité, a invité à poursuivre sur le chemin de la stabilité et de la cohésion, pour que le Togo continue à écrire, avec assurance, les pages prometteuses de son développement.