Sur l’axe stratégique de la Route Nationale N°2, les klaxons résonnent déjà autrement : Aného vient d’ouvrir les barrières du renouveau avec l’inauguration officielle de son tout nouveau poste de péage. Fini le tintamarre des installations précaires, place à une architecture fonctionnelle et futuriste, digne des grandes voies du développement.
Dans un communiqué daté du mardi 17 juin 2025, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Sani Yaya, a sonné la fin de la récréation provisoire : « Les opérations sont désormais entièrement achevées », a-t-il déclaré. C’est donc à partir du jeudi 19 juin que la perception des droits de passage délaissera ses modestes conteneurs pour intégrer ce joyau d’ingénierie routière flambant neuf.
Mais au-delà des murs et des toitures, c’est toute une dynamique économique qui s’annonce plus fluide. La Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER), en première ligne de la collecte des péages, peut désormais voir plus loin que le bitume. Ce transfert d’espace est un véritable levier d’optimisation : moins d’embouteillages, plus de recettes, et surtout, une meilleure traçabilité des flux financiers.
Derrière cette modernisation se profile une ambition claire : assurer la pérennité des infrastructures routières par une gestion plus rigoureuse et une maintenance accrue. Le péage ne sera donc plus un simple passage obligé, mais un véritable pivot de la politique de mobilité durable.
Il convient de rappeler que les nouveaux tarifs entrés en vigueur depuis 2022 avaient déjà pavé la voie à cette métamorphose. Ce nouvel écrin technologique vient donc concrétiser une vision à long terme, conjuguant modernité, efficacité et transparence.
Ainsi, Aného ne fait plus dans le provisoire : elle asphalte son avenir avec panache. Le passage y sera désormais non seulement payé, mais valorisé.
