Une réalité macabre dans une société inégalitaire, frappée par la pauvreté. Au Togo, des êtres innocents sont souvent impuissamment abandonnés sur les dépotoirs, les lits d’hôpitaux, places publiques, dans les ruelles, caniveaux, marchés, … aux premières heures de leur vie. A côté de ceux-ci, certains enfants vivent, grandissent et deviennent adultes dans la rue, sans parents, ni famille, parfois dans des conditions dangereuses. Une situation lugubre qui a poussé les sœurs de Notre Dame de Nazareth de la communauté de Tohoun à venir en aide aux enfants de l’orphelinat Jean paul 2 basé à Tohoun.
Heureux jour pour les enfants de l’orphelinat de Tohoun qui ont reçu la visite des « Femmes chrétiennes » .Celles ci viennent leur apporter des vivres et des non vivres. « Nous sommes dans la droite ligne de notre mission que nous sommes assignée à savoir venir en aide aux orphelins et aux veuves affligées » a confié Mme DOGBE Kayi .
« Ce n’est pas la première fois que nous venons ici à Tohoun , il nous arrive d’envoyer des vivres par les chauffeurs, ca fait un moment qu’on soutien le centre mais ce matin nous avons tenu à faire le déplacement pour nous permettre de faire l’état des lieux. A l’arrivée nous sommes très surpris du travail colossale que les sœurs abattent au quotidien dans ledit centre ; les besoins sont énormes et nous avons aussi remarqué que d’autres sont passés avant nous qui aussi ont posé des actes qui leur sont Notables aujourd’hui » a-t-elle souligné Mme DOGBE , présidente de l’association « Femmes chrétiennes unies dans l’action »
Les premiers responsables de l’association comptent revenir très prochainement car disent ils avoir vu des enfants de très bas âge qui ont fortement besoin de suivi et d’assistance.
Etant dans la période de lutte contre la covid, les femmes chrétiennes ont profité de l’occasion pour leur offrir des kits de protection contre la pandémie à coronavirus tout en rappelant l’utilité, la nécessité de respecter les gestes barrières pour pouvoir se préserver et préserver leurs proches.
Crée en 1994, la communauté des sœurs Notre Dame de Nazareth de Tohoun à l’époque s’employait dans la protection, l’épanouissement et la promotion de la jeune fille souvent exposée aux mariages forcés. « Ce n’est qu’en 2002 que l’orphelinat a véritablement démarré ses activités. La création de l’orphelinat à en croire la sœur Rosaline EKEGNON , responsable de la communauté de Tohoun et de l’orphelinat Jean Paul 2 est motivée par le besoin de venir en aide aux tous petits qui perdent leurs mamans dés le bas âge.
« Aussi pour certains, la maman vivant dans une situation d’extrême pauvreté ou délaissée par son partenaire, s’en débarrasse comme un objet encombrant. Certains sont accusés de sorcellerie, d’autres frappés par des us et coutumes avilissants. Parmi eux, il y a également des orphelins, des enfants de prisonniers et ceux dont la mère souffre de troubles psychiatriques. Des faits tragiques que ces frêles âmes doivent avoir la force de transcender. D’autres encore, sont simplement victimes de la méchanceté, la cruauté et la barbarie humaine. Dans tous les cas, l’enfant est abandonné à son triste sort » a laissé entendre la soeur Rosaline . « Personne ne veut s’en occuper » a t-elle précisé.
Les besoins sont énormes a laissé entendre la sœur Rosaline. « Il arrive des moments ou c’est difficile de trouver à manger ; les problèmes auxquels sont confrontés les enfants en situations difficiles de l’orphelinat jean Paul 2 de Tohoun sont également d’ordre scolaire ou c’est difficile de subvenir aux besoins des enfants envoyés à l’école ; On peut entre autre ajouté l’inexistence d’infrastructure sanitaire dans le dit centre « Souligne la sœur Rosaline EKEGNON responsable de la communauté de Tohoun et de l’orphelinat Jean Paul 2.
La communauté a également pour mission de venir en aide aux personnes handicapées
L’association « Femmes chrétiennes unies dans l’action » vole au secours des veuves et orphelins et des populations les plus vulnérables. Elle œuvre pour la promotion de la foi divine, des valeurs civiques et citoyennes, humaines et sociales ainsi que pour l’autonomisation de la femme.