Dans un monde professionnel en perpétuelle mutation, où la compétence prévaut sur toute autre considération, la Journée internationale des droits des femmes demeure une tribune essentielle pour affirmer l’impératif d’une représentativité équitable des femmes dans les sphères décisionnelles. C’est dans cette dynamique que la cellule genre du ministère de la Communication, des Médias et de la Culture, en concertation avec les femmes du cabinet ministériel, a organisé, le 7 mars 2025 à Lomé, une journée de réflexion, d’échanges et de transmission d’expériences, sous le thème : « Le leadership féminin dans le monde du travail ».
Une réflexion structurée autour de l’excellence et de la performance
Cette journée d’échanges, qui a rassemblé une soixantaine de participantes et participants issus des différentes directions du ministère, s’est articulée autour de deux axes majeurs :
« Valoriser les femmes dans la gestion administrative » : un regard analytique sur l’apport des femmes à l’optimisation des processus administratifs et à la modernisation des institutions publiques.
« Encourager l’accès des femmes aux postes de direction » : un plaidoyer en faveur de l’ascension méritocratique du leadership féminin, porté notamment par Mme Yawa Kouigan, ministre de la Communication, des Médias et de la Culture.
Un leadership féminin basé sur la rigueur et l’ambition
Prenant la parole avec conviction, Mme Kouigan a tenu à recentrer le débat sur un enjeu fondamental : « Le leadership ne se définit plus en termes de genre, mais en termes de compétence. » Un message fort qui transcende les logiques de quotas et met en lumière la primauté du savoir-faire, de la maîtrise des enjeux et de l’excellence professionnelle.
Elle a ainsi exhorté les femmes à affirmer leur valeur, à faire preuve d’audace, et à embrasser les défis du monde professionnel avec résilience et détermination. Selon elle, la promotion des femmes dans les hautes fonctions ne saurait se limiter à des mesures incitatives, mais doit reposer sur une quête constante d’amélioration, une vision claire du parcours professionnel et un engagement ferme envers la performance et l’innovation.
Un bilan entre acquis et perspectives d’avenir
Intervenant à son tour, Mme Dorothée Tabiou a souligné l’importance d’une telle journée, qui permet à la fois de célébrer les avancées obtenues et de mesurer les défis persistants. « Nous devons saluer le chemin parcouru, mais également demeurer lucides quant aux obstacles qui entravent encore l’ascension des femmes dans certaines sphères professionnelles. Il nous appartient de poursuivre cette dynamique, de valoriser les figures féminines inspirantes et d’œuvrer pour une inclusion toujours plus effective. »
Loin d’être une simple commémoration, la Journée internationale des droits des femmes doit être perçue comme un catalyseur de transformation durable, un levier d’émancipation et un appel à l’action collective.
L’audace et la compétence comme moteurs du changement
Cette journée de réflexion a mis en lumière l’urgence d’un leadership féminin assumé et conquérant, libéré des entraves imposées par des mentalités révolues. Plus qu’un débat, elle a constitué une exhortation à prendre pleinement part aux dynamiques décisionnelles, à s’affirmer avec compétence et à incarner l’excellence dans tous les domaines professionnels.
Dans un monde où seules la rigueur et la maîtrise forgent la légitimité, une réalité s’impose : le pouvoir ne se concède pas, il se conquiert avec audace et mérite.