Le samedi 26 avril 2025, sous le ciel solennel de Lomé, le Togo a conjugué recueillement et exaltation. Après une matinée consacrée à l’hommage vibrant rendu aux grandes figures ayant façonné l’histoire nationale, la soirée s’est embrasée au rythme des percussions ancestrales, marquant l’apothéose éclatante du Festival National des Danses Traditionnelles (FESNAD).
La culture, clef de l’unité nationale
Dans une ambiance électrique et fraternelle, le podium du FESNAD est devenu un théâtre vivant d’inclusion et de fierté collective. Chaque frappe de tambour, chaque envolée de voix, chaque pas de danse rappelait l’essence profonde du Togo : un peuple pluriel uni par une même âme.
Des troupes issues de toutes les régions du pays ont offert une fresque chatoyante des traditions, dans un dialogue entre le geste ancestral et l’esprit contemporain. Les danses guerrières, les chants rituels, les costumes flamboyants : tout vibrait d’authenticité et d’attachement au patrimoine.
Un élan porté par la voix de la Culture
Présente à cette grande veillée culturelle, Mme Yawa Kouigan , la Ministre de la Communication, de la Culture et des Médias a, dans un discours empreint de ferveur et de fierté, salué la puissance symbolique de ce rassemblement. Par ses mots soigneusement choisis, elle a rappelé que la danse est plus qu’un art : elle est la mémoire mouvante d’un peuple, un lien invisible entre les générations, un ferment d’unité et de résilience.
Elle a souligné que le FESNAD illustre magnifiquement la capacité du Togo à puiser dans ses racines pour façonner un avenir plus solidaire, plus audacieux, plus humain. « En faisant vibrer nos traditions sur des scènes contemporaines, » a-t-elle dit en substance, « nous affirmons notre foi en une culture vivante, inclusive et toujours en mouvement.«
Son intervention a résonné comme un appel à cultiver avec fierté notre identité, à préserver nos héritages tout en les adaptant aux défis du monde moderne.
Quand les tambours parlent, c’est tout un peuple qui s’écoute
Le FESNAD n’est pas qu’un festival. Il est un pacte vivant entre le passé et le futur, un serment silencieux que les Togolais se font à eux-mêmes : celui de ne jamais laisser s’éteindre la flamme de leur histoire.
Chaque danse racontait une légende, chaque battement de tambour scellait une transmission, chaque chant faisait fleurir l’espoir d’une nation soudée dans sa diversité.
Une danse vers l’éternité
Le 26 avril 2025 restera comme une date gravée dans la mémoire collective, un jour où le Togo, par la magie du mouvement et du rythme, a dansé sa dignité et chanté son unité.
Lorsque les derniers échos des tambours se seront tus, il restera cette promesse : que le Togo continuera à écrire son histoire, non seulement avec des mots, mais aussi avec ses pas, ses chants et son cœur.