Elle ne chante pas, elle élève. Elle ne performe pas, elle transforme. À quelques jours de la prestigieuse soirée Gospel Live du dimanche 20 avril au restaurant lounge Lamane, un nom fait déjà frémir les fidèles mélomanes : Vaïda. Figure montante du gospel togolais, elle incarne cette alchimie rare entre grâce vocale et puissance spirituelle. Autant dire que les préparatifs vont bon train pour accueillir cette voix céleste dans un cadre aussi sacré que chaleureux.
Le Lamane se pare d’un habit de lumière. Dans les coulisses, l’effervescence est palpable. Les techniciens règlent les lumières comme on ajuste des halos, les musiciens affûtent leurs notes comme des encens sonores, et Vaïda, elle, affine ses gammes avec la rigueur d’une prêtresse de la note juste. L’atmosphère est à la fois studieuse et inspirée, comme un dimanche qui se prépare dès le vendredi, entre foi et ferveur.
Vaïda, c’est une voix qui murmure des miracles.
Tantôt douce comme une prière chuchotée à l’aube, tantôt vibrante comme un Alléluia collectif, elle chante pour guérir, elle chante pour réunir. Sa musique n’est pas un divertissement, c’est une direction. Elle ne cherche pas à plaire, elle cherche à élever. Et dans ce Lamane aux allures de chapelle moderne, elle promet une performance empreinte de transcendance.
“Chanter, c’est prier deux fois”, disait saint Augustin. Avec Vaïda, l’adage prend tout son sens. Son parcours musical, nourri de foi, de discipline et de passion, l’a conduite sur plusieurs scènes, mais c’est au Lamane qu’elle vient livrer l’un de ses rendez-vous les plus attendus. Le public y découvrira une artiste en pleine possession de son art, portée par une vision : faire du gospel un élan de cœur autant qu’un acte de foi.
Dans les cuisines du Lamane aussi, la partition se joue avec sérieux. Les chefs composent un menu digne des grands soirs, pour que les papilles soient à la fête autant que les tympans. Car ici, on savoure l’Évangile autant qu’on déguste les mets : la Résurrection se décline en harmonie et gastronomie.
Et puis il y aura ce moment… ce moment suspendu où la voix de Vaïda viendra caresser les silences, bouleverser les certitudes et faire pleurer les âmes les plus dures. Ce moment où, l’espace d’un chant, le ciel semblera à portée d’oreille. C’est cela, l’effet Vaïda. Une présence. Une essence. Une transcendance.
La Résurrection se vit aussi en musique, et le Lamane devient ce 20 avril le sanctuaire d’un rendez-vous inoubliable. Avec Vaïda en ambassadrice de la lumière, le gospel devient un chemin… et chaque note, une marche vers l’espérance.