À l’heure où l’Afrique de l’Ouest rêve d’horizons sans frontières, le transport aérien apparaît à la fois comme une promesse d’intégration et un paradoxe économique. Réunis à Lomé du 5 au 10 mai 2025, les parlementaires de la CEDEAO ont fait du ciel un sujet central, abordant sans détour un frein persistant à la libre circulation : le coût prohibitif des billets d’avion.
Sous l’impulsion de Son Excellence Hadja Mémounatou Ibrahima, Présidente du Parlement communautaire, la deuxième réunion délocalisée de la Commission mixte a fait vibrer les ailes de la réflexion. À juste titre, car dans un espace où 40 aéroports internationaux jalonnent le territoire et où le ciel ne connaît pas de murs, les taxes, elles, dressent des frontières invisibles mais bien réelles.
Le Togo, hôte de la rencontre, n’a pas été choisi au hasard. Champion du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), le pays s’affirme comme un trait d’union aérien sur le continent. Mais même les hubs que sont Lomé ou Lagos peinent à atténuer les turbulences tarifaires que subissent les citoyens ouest-africains.
Entre fiscalité excessive, redevances aéroportuaires étouffantes et fragmentation du marché, le voyageur ouest-africain paie au prix fort ce qui ailleurs est un droit de mobilité. Et ce paradoxe est d’autant plus criant que la CEDEAO elle-même fait de l’intégration un pilier de son projet régional.
En dénonçant l’impact économique et social de cette situation, la Présidente du Parlement lance un appel à l’audace politique : « il n’y a point de libre circulation sans facilitation des transports ». Le message est clair : il est temps de faire tomber les barrières tarifaires comme on a fait tomber les visas. Car un ciel partagé ne doit pas rimer avec des tarifs égarés.
À l’heure où les peuples de la CEDEAO aspirent à voyager sans entrave, à commercer sans surcharge et à se rencontrer sans calcul, le ciel doit cesser d’être un luxe pour devenir un lien. De l’envol des idées à l’atterrissage des solutions concrètes, les parlementaires ont une carte à jouer : faire du ciel ouest-africain un espace d’intégration, non d’exclusion
À l’heure où l’Afrique de l’Ouest rêve d’horizons sans frontières, le transport aérien apparaît à la fois comme une promesse d’intégration et un paradoxe économique. Réunis à Lomé du 5 au 10 mai 2025, les parlementaires de la CEDEAO ont fait du ciel un sujet central, abordant sans détour un frein persistant à la libre circulation : le coût prohibitif des billets d’avion.
Sous l’impulsion de Son Excellence Hadja Mémounatou Ibrahima, Présidente du Parlement communautaire, la deuxième réunion délocalisée de la Commission mixte a fait vibrer les ailes de la réflexion. À juste titre, car dans un espace où 40 aéroports internationaux jalonnent le territoire et où le ciel ne connaît pas de murs, les taxes, elles, dressent des frontières invisibles mais bien réelles.
Le Togo, hôte de la rencontre, n’a pas été choisi au hasard. Champion du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), le pays s’affirme comme un trait d’union aérien sur le continent. Mais même les hubs que sont Lomé ou Lagos peinent à atténuer les turbulences tarifaires que subissent les citoyens ouest-africains.
Entre fiscalité excessive, redevances aéroportuaires étouffantes et fragmentation du marché, le voyageur ouest-africain paie au prix fort ce qui ailleurs est un droit de mobilité. Et ce paradoxe est d’autant plus criant que la CEDEAO elle-même fait de l’intégration un pilier de son projet régional.
En dénonçant l’impact économique et social de cette situation, la Présidente du Parlement lance un appel à l’audace politique : « il n’y a point de libre circulation sans facilitation des transports ». Le message est clair : il est temps de faire tomber les barrières tarifaires comme on a fait tomber les visas. Car un ciel partagé ne doit pas rimer avec des tarifs égarés.
À l’heure où les peuples de la CEDEAO aspirent à voyager sans entrave, à commercer sans surcharge et à se rencontrer sans calcul, le ciel doit cesser d’être un luxe pour devenir un lien. De l’envol des idées à l’atterrissage des solutions concrètes, les parlementaires ont une carte à jouer : faire du ciel ouest-africain un espace d’intégration, non d’exclusion.