Sous les projecteurs du septième art et au rythme vibrant des musiques africaines, la troisième édition du Festival BOOM Kpalimé s’est ouverte avec éclat, portée par la verve passionnée de son président, Fiator FOLLY Kossi Christian. Dans une salle comble, devenue le théâtre vivant des rêves culturels les plus audacieux, le mot d’ordre a résonné tel un appel à la créativité partagée : faire de Kpalimé une capitale culturelle, une fois l’an, à la croisée du son et de l’image.
Un Festival né d’un rêve… éveillé
« Le Festival BOOM est né d’un rêve simple mais exigeant », a déclaré Fiator FOLLY, avec une solennité teintée d’émotion. Un rêve d’offrir aux talents invisibles des projecteurs équitables ; d’ouvrir la scène à ceux que les grandes caméras du monde oublient trop souvent. Pour lui, le cinéma n’est pas une simple fiction, c’est un miroir tendu à nos réalités, un baume pour nos blessures, une école des consciences.
2025, l’audace au bout des doigts
Cette édition marque un tournant. Plus qu’un festival, BOOM devient une fabrique de compétences. « Cadrer, monter, raconter avec un téléphone portable ? Oui, c’est possible », a martelé le président, soulignant la volonté d’autonomiser la jeunesse créative, même avec peu de moyens. Et comme un symbole, la beauté du terroir s’invitera elle aussi dans la programmation, avec une sortie à la cascade de Woamé : le patrimoine naturel mis en scène comme décor de transmission intergénérationnelle.
Une compétition où l’émotion prime sur le frime
Les films projetés, nés de regards juvéniles et libres, seront évalués bien au-delà de la technique. « Le jury écoutera le cœur des œuvres », promet Fiator FOLLY, revendiquant un espace où l’authenticité l’emporte sur la superficialité, où la sincérité d’un plan peut battre la virtuosité d’un effet spécial.
Kpalimé, entre fierté locale et horizon continental
Ambitieux mais lucide, le président trace déjà la trajectoire du BOOM vers les étoiles : « devenir un rendez-vous de référence du cinéma ouest-africain, dans le sillage du FESPACO et du MASA ». Pour y parvenir, il tend la main à tous les alliés possibles : autorités, mécènes, artistes, médias. Car la culture, dit-il, est un pari qui rapporte bien plus que des dividendes : elle rassemble, elle emploie, elle élève.
Il n’a pas manqué de saluer la vision du promoteur du festival, Innocent Toklo, ainsi que l’engagement de Mme Béatrice FOLLY, marraine de l’édition, sans oublier les piliers de l’organisation.
Une déclaration d’amour à la transmission
Fiator FOLLY, homme de lettres et d’engagement, n’a pas conclu sans laisser l’empreinte de sa plume : « Je valorise à souhait le devoir de transmettre ce que signifie transmettre. » Une phrase qui sonne comme une maxime, une boussole pour la suite.
Dans sa voix, vibrante de foi et de passion, résonnait l’intime conviction que le récit du Festival BOOM ne fait que commencer. Kpalimé n’est plus seulement une ville, elle devient une escale rituelle pour les pèlerins de la culture, un territoire où le cinéma se conjugue au futur et la musique à l’espérance.