Bè-Kodjindji a vibré au rythme d’un football incandescent ce dimanche, lors de la grande finale de la Coupe de la Rénovation. Sur un terrain devenu théâtre de prouesses et d’engagement, Akosson City et Olympique de Bè ont fait parler la poudre, déroulant leur savoir-faire avec une intensité qui a tenu en haleine le nombreux public venu célébrer le football à l’état brut.
Malgré des offensives tranchantes et des combinaisons finement ciselées, aucune des deux formations n’est parvenue à prendre le dessus à l’issue des 80 minutes réglementaires (40 minutes x 2). Il a fallu que le destin s’écrive sur la ligne des tirs au but, où l’Olympique de Bè, d’un sang-froid implacable, a eu le dernier mot en s’imposant 2 tirs contre 1. Un sacre au goût de sueur et de détermination, dans une édition qui aura vu 16 équipes rivaliser d’audace et de talent.
David Ségbédji, l’homme-orchestre d’un football enraciné dans le social
Mais au-delà du jeu, cette finale a aussi été l’occasion d’honorer un bâtisseur dans l’ombre, un homme dont l’engagement dépasse les limites d’un simple coup de sifflet final. David Ségbédji, président du CDQ Souza-Nétimé 3, a reçu une médaille de mérite, symbole éclatant de son travail inlassable pour le développement du football communautaire.
« Nous avons vu du beau football aujourd’hui, mais plus encore, nous avons vu une jeunesse rassemblée sous la bannière du respect, du dépassement de soi et de la fraternité. Cette finale illustre parfaitement ce que nous voulons pour notre communauté : un Bè fort, uni et tourné vers l’avenir. »
Loin de se contenter d’être un simple spectateur du renouveau sportif, David Ségbédji est un artisan du vivre-ensemble, un fervent défenseur d’un football qui fédère, éduque et inspire. Son action, à la croisée du sport et du développement social, a été saluée par cette distinction qui consacre un parcours fait de passion, de résilience et d’abnégation.
Une finale, des honneurs et une ambition renouvelée
L’événement a réuni une brochette de personnalités, venues témoigner de l’importance de ce tournoi dans le tissu social et sportif de Bè. Parmi elles, Espoir Koudjodji, parrain du Comité Fédéral de Démarquage (CFD), ainsi que Kodjo Noukafou Konou, maire de la commune du Golfe 2. Tous ont souligné le rôle structurant du sport dans la dynamique communautaire et l’importance d’encourager de telles initiatives.
Outre les deux finalistes, plusieurs figures du tournoi ont été distinguées pour leur implication et leur talent, preuve que cette Coupe de la Rénovation n’est pas seulement un trophée, mais aussi un tremplin pour les espoirs du football togolais.
Alors que les lumières du stade s’éteignent et que les échos de cette finale mémorable résonnent encore dans les cœurs, une chose est certaine : Bè ne fait pas que jouer, Bè bâtit, Bè inspire. Et à travers des hommes comme David Ségbédji, le football continue de tracer des sillons d’espoir et de cohésion sociale.
