En ce lumineux samedi 26 avril 2025, Bè Wété Kômé a vibré sous les pas de ses habitants, réunis autour d’une initiative aussi sportive que citoyenne. À l’appel du Comité de Développement de Quartier (CDQ) présidé par Napoléon A. Akpaloo, la population a répondu avec enthousiasme à une grande marche sportive qui avait pour noble dessein de conjuguer l’effort physique à l’engagement écologique.
De la Rue Totaty Club à la Rue Tchaoudjo, en passant par Tuou-Koyeye, Atatsi, Patan et Litimé, les participants ont foulé le bitume avec détermination, dans une ambiance mêlant allégresse et sens du devoir. Chaque rue parcourue devenait un symbole de mobilisation et de fierté retrouvée.

Mais cette marche ne se voulait pas qu’un simple exercice d’endurance : à chaque foulée, les marcheurs ont entrepris de ramasser les déchets plastiques et autres détritus qui défiguraient leur environnement. Munis de sacs, de gants et d’une volonté farouche, ils ont redonné éclat et dignité aux espaces traversés. À Bè Wété Kômé, chaque sachet ramassé, chaque bouteille retirée du chemin était autant d’obstacles balayés sur la route d’un quartier plus sain.
S’exprimant au terme de cette marche exemplaire, Napoléon A. Akpaloo, président du CDQ, a magnifié la mobilisation et souligné que « marcher pour son quartier, c’est aussi tracer les sillons d’un avenir plus propre et plus respectueux. La propreté est l’affaire de tous ; elle commence par un geste, se poursuit par une habitude, et finit par devenir une culture ». Dans ses propos, transparaissait une profonde conviction : celle que le développement ne saurait éclore sans une conscience collective forte et agissante.
La marche s’est achevée par une séance de sensibilisation. Les participants et les riverains ont été conviés à une réflexion commune sur l’importance de maintenir ces efforts au quotidien. Car, comme le rappelait le président Akpaloo, « la propreté n’est pas l’œuvre d’un jour, mais la discipline de chaque instant ».

Au-delà du nettoyage et de l’effort physique, ce 26 avril restera gravé comme le jour où Bè Wété Kômé a marché non seulement sur ses chemins poussiéreux, mais surtout vers un idéal : celui d’un quartier exemplaire, où l’amour du cadre de vie se traduit par des actions concrètes.
Dans une ambiance fraternelle et déterminée, la jeunesse, les adultes et les aînés ont uni leurs forces, prouvant que la marche vers un avenir meilleur se construit main dans la main, pas à pas, geste après geste.
À Bè Wété Kômé, désormais, chaque rue nettoyée raconte une histoire d’engagement, chaque déchet ramassé écrit une page d’espérance. Sous la houlette éclairée de Napoléon Akpaloo, le quartier prouve que, lorsque la volonté est au rendez-vous, il n’existe pas de montagne trop haute pour la propreté et le développement.