À l’occasion des 65 ans d’indépendance du Togo, le pays ne se contente pas de souffler ses bougies : il les fait chanter. Et quelle mélodie ! Avec le projet Togovi Dzidzi , la patrie s’offre un chant d’amour polyphonique, un hommage vibrant à son passé, une ode joyeuse à son avenir. Le 23 avril 2025 à 18h précises, les notes de cette œuvre musicale unique viendront faire danser l’histoire et raisonner l’espoir.
À la baguette de cette célébration sonore, deux maisons de production complices : GKG Prod et APS Music Prod. Ensemble, elles ont accordé leurs talents pour composer une fresque musicale habitée par cinq figures majeures de la scène artistique togolaise. Cinq étoiles au firmament de la culture nationale, réunies non par hasard, mais par la volonté de chanter un Togo pluriel, fier, et enraciné.
Kossi Ape’son, véritable chef de meute vocale, incarne la puissance ancestrale et la majesté des sonorités traditionnelles. Son timbre grave, presque royal, fait vibrer les profondeurs de la mémoire collective. À travers lui, le Togo parle au présent avec la sagesse du passé.
Didi Rock, muse solaire, apporte au projet une touche de grâce féminine et de groove rebelle. Son énergie scénique et sa voix de flamme font d’elle une ambassadrice du renouveau culturel. Elle est la note haute de cette partition patriotique, celle qui fait danser la liberté au féminin pluriel.
Junior Seme, l’enfant du rythme, insuffle une jeunesse audacieuse à l’ensemble. Avec son flow soyeux, il manie le verbe comme une arme douce, dénonçant, éveillant, tout en caressant l’âme. Il est le trait d’union entre tradition et modernité, entre slam et sagesse.
Kessi, sourire éclatant et voix envoûtante, est la fleur vocale de cette symphonie nationale. Elle chante le Togo avec une tendresse engagée, transformant chaque note en pétale d’espérance. Elle incarne la beauté d’un peuple qui rit malgré les vents, qui chante malgré les larmes.
Et pour sceller cette œuvre d’harmonie, Amet Gilberto, le doyen au verbe d’or, pose sa voix de griot urbain. Véritable mémoire chantante, il enrobe la chanson d’une chaleur familière, celle des grands jours, celle des grandes luttes. Sa présence est un rappel : la musique togolaise est un arbre aux racines profondes.
Ensemble, ces cinq artistes forment la carte vivante d’un Togo debout. L’affiche elle-même ne triche pas : leurs visages épousent les contours du pays, comme pour rappeler que chaque voix compte, que chaque région vibre au rythme d’un même amour national.
Togovi Dzidzi n’est pas un simple titre. C’est une déclaration. Un chœur citoyen. Une mélodie de réconciliation entre les générations et les genres musicaux. Un cocktail d’héritage et d’innovation, de tambours et de synthés, de mots anciens et de rêves neufs.
Alors, le 23 avril, que chacun prête l’oreille. Que chacun ouvre son cœur. Car cette chanson n’est pas seulement à écouter. Elle est à vivre. Elle est à ressentir. Elle est le miroir chantant d’un peuple qui, à travers ses artistes, affirme haut et fort : « Je suis Togo, et ma joie est ma force. »